Prévention Médicale

Prévention des infections :
L'orthopédie, et en particulier la pose de prothèse articulaire, nécessite une ambiance d'asepsie particulièrement rigoureuse afin d'éviter toute contamination infectieuse. Afin de conserver un haut degré d'exigence dans la qualité de nos soins , une Commission de Lutte contre les Infections Nosocomiales, le CLIN , est chargé de veiller à la bonne application des protocoles, de les faire évoluer en fonction des progrès scientifiques.
Le CLIN mène régulièrement des enquêtes au sein du personnel et effectue des prélèvements bactériologiques aux différents postes de la clinique : les salles d'opérations, dans l'air, les lavabos, les systèmes de ventilation, les fluides etc…

Malgré ces mesures drastiques, peut-on encore être victimes d'un processus infectieux dans les suites d'un acte chirurgical ?

Oui ! Car le risque zéro n'existe pas, et que nous vivons, aussi à l'état naturel, entourés de bactéries y compris sur la peau des patients, à son domicile, avant et après une intervention chirurgicale.

Le Dr François Kuntz sensibilise particulièrement ses patients sur les mesures préventives à prendre lors de la consultation préopératoire et sur la nécessité de la réalisation du bilan bactériologique : examen urinaire , prélèvement nasal à la recherche du portage du staphylocoque doré. Cette bactérie , de si mauvaise réputation, est présente à l'état normal sans infection dans presque la moitié de la population.
Cette tolérance du corps humain à cette bactérie n'est plus de mise lorsqu’elle contamine une plaie chirurgicale. De nombreuses études ont montré que les infections nosocomiales sont le plus souvent dûes aux propres germes du patient. Les prélèvements bactériologiques systématiques préopératoires doivent être réalisés 10 jours avant l'intervention chirurgicale, si besoin le patient est traité par un antibiotique ,puis est contrôlé avant l'opération par de nouveaux prélèvements.

La suppression des germes cutanés par un lavage soigneux, le port d'une casaque, le port de gants et de masques sont des images que chacun connaît comme caractéristiques du statut de chirurgien.

Mais qu'en est-il du patient ?

Avant et après l'intervention chirurgicale le patient cherchera à éviter les contacts avec des personnes possiblement porteuses d'infections, conservera un état cutané satisfaisant, sans lésion pouvant s'infecter, et restera à distance des poils d’animaux domestiques pouvant contaminer une plaie.

À la clinique selon les protocoles instaurés par le CLIN, validés par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation , la préparation cutanée se fera par une douche à l'antiseptique la veille et le jour de l'intervention, la peau sera débarrassée dans la zone opératoire de ses poils par une tonte plutôt qu'un rasage pour éviter des lésions d'ulcérations cutanées .

L'Hôpital Privé du Val d’Yerres et la Clinique Bizet, dans lesquelles travaillent le Dr François Kuntz, sensibles à l'amélioration permanente de la qualité des soins prodigués ont été récompensées par l'obtention de la norme qualité ISO 9002 et par une accréditation témoignant d'une attitude responsable de progrès des soins et des résultats.

L’infection nosocomiale, 0,05% de survenue, est une ennemie redoutée du patient et de son chirurgien, c'est par une collaboration étroite de ces deux acteurs, au sein d'une Clinique vigilante et rigoureuse , qu'elle peut être évitée et combattue efficacement.

Le sang :
Il s'agit d'un élément vital dont il faut être économe. Votre capacité sanguine est estimée par l’anesthésiste et le bilan biologique préopératoire.

L'évolution des techniques chirurgicales, la pose de prothèses articulaires par des voies d'abord mini invasives ont considérablement limitée la perte sanguine per-opératoire.

L'anesthésiste envisagera en fonction de votre capital sanguin la nécessité ou non :
  • D'une autotransfusion à partir du don de votre propre sang organisé avant l'intervention grâce à une  Banque du Sang.
  • D'une stimulation de votre production de globules rouges par une perfusion préopératoire d'érythropoïétine.
  • De l'utilisation au cours de l'intervention et en salle de réveil d'un système de récupération des pertes sanguines appelées Cell Saver , assurant la l'absence de rupture du circuit des produits sanguins.
Cette décision fera l'objet d'une discussion avec le patient dans le respect de ses convictions religieuses.

L'anesthésie :
Une consultation d'anesthésie est nécessaire dans les trois semaines qui précèdent l'intervention chirurgicale. L'anesthésiste vous proposera plusieurs possibilités et vous conseillera.

Depuis de nombreuses années l'anesthésie générale est délaissée pour une anesthésie locorégionale : la rachi-anesthésie . Cette nouvelle technique est l'anesthésie de prédilection moderne, mieux supportée par les patients qu'une anesthésie générale, évitant « d'être dans le gaz » au réveil devant ses proches, elle permet au chirurgien d'intervenir confortablement et de rassurer le patient dès la fin d'intervention. La Rachi- anesthésie occulte les douleurs longtemps après le geste chirurgical ce que n'assure pas une anesthésie générale. Les bruits créés au cours de l'intervention sont souvent une source d'angoisse lors des consultations préopératoires. Pour y remédier, le patient peut être soumis soit à l'écoute d'un baladeur soit être plongé dans un doux sommeil.